Lors des dernières semaines, j’ai re-visité le lac Titicaca, fait une escapade au Pérou, coupé les cheveux Gonzalo avant qu’il entre à l’institut pré-militaire (obligatoire pour les jeunes boliviens mâles de son âge), étée optimiste, puis stressée avec le travail, sinon c’est pas mal tranquile.
Voici donc un apperçu des faits saillants des dernières semaines (mois?)
Copacabana
La première fois où je suis allée a Copacabana (en 2013), ça a commencé par la fameuse citation « Je ne vois pas pourquoi ça serait inapproprié de boire avant d’aller visiter l’église, ils servent du vin à l’église! » et ça a fini avec un lendemain veille accompagné de l’exclamation« C’est la revanche du colonialisme! » (pour citer la même personne), c’est-à-dire un trekking annoncé d’une demi heure mais qui finalement en était 4. S’être informées un peu mieux, on aurait compris que 21 kilomètre c’était peu probablement 30 minutes de marche.
Cette fois-ci, il n’y avait pas d’alcool impliqué, mais le plan n’était pas necessairement meilleur.
J’étais avec une amie et on s’est retrouvées à faire le même trekking, mais cette fois-ci le soleil se couchait et nous sommes arrivées au village dans le noir complet, incapable de trouver l’auberge ou on avait réservé parce que tout le monde nous disait « c’est plus bas, c’est plus bas » jusqu’à ce qu’ils nous disent « c’est plus haut » et que l’on veuille pleurer parce que: l’altitude. On a finalement réussi à trouver nos lits et ont s’est couchées a 8 hrs.
Par contre, le ciel était dégagé et le paysage encore plus impressionnant que la première fois.
La Lune de Sang
En gros, je me suis trompée de journée. Je pensais que c’était pour être la nuit ou on marchait dans le noir sur la Isla del Sol, mais c’est jamais arrivé. Finalement c’était le lendemain. C’était encore mieux, parce que ça m’a servi de distraction lors du trajet Copabacana (Bolivie)- Puno (Pérou).Les gens dans le bus devaient se demander se que je faisais a prendre des photos dans le noir, parce que persone d’autre semblait savoir ce qu’il se passait. Malheureusement, rendue a Puno j’était tellement blazée que, juste avant d’entrer dans le deuxième bus vers Arequipa, j’ai levé les yeux et je l’ai vu, elle était pleine, rouge et impressionnante, mais j’ai pas même daigné sortir mon appareil photo (mon prétexte mental: c’était pas sécuritaire, j’étais dans une station de bus en plein milieu de la nuit).
Arequipa
Le lendemain, j’étais a Arequipa. En arrivant a Puno, il y avait un grand Australien incapable de communiquer en espagnol qui avait l’air particulièrement confus dans le changement d’autobus. Comme j’ai une tête d’étrangère, il savait que j’avais de bonnes chances de parler sa langue. On était ensuite assis à côté dans le bus vers Arequipa.
Sérieusement, j’ai passé mon temps au Pérou à parler anglais, et c’était pas facile facile.
On est arrivés a Arequipa a 4 heures du matin et j’avais pas d’hôtel alors mon plan de génie était de rester dans le terminus jusqu’à ce qu’il fasse jour et que je puisse trouver un lieu pour dormir/laisser mon sac (j’avais quand même 2-3 adresses de notées, c’était pas complètement improvisé). L’australien voulait partager un taxi jusqu’au centre, alors d’un commun accord on a profité des avantages de l’autre pour s’y rendre sans trop se faire avoir : Moi je parlais espagnol et lui me permettait de pas être une fille toute seule qui prend un taxi en plein milieu de la nuit avec un sac de voyage dans une ville que je connais pas. Gagnant-Gagnant!
Le Pérou c’est pas la Bolivie, mais (dites le pas aux Boliviens) ça y ressemble quand même un peu!
Cañon del Colca
Je m’étais mis dans la tête que plus que d’aller à Arequipa, je voulais surtout faire un trek dans le Cañon del Colca. Niveau paysage ce n’est ni le Gran Canyon, ni les montagnes de La Paz, mais je voulais surtout sortir de la ville et marcher un peu. J’ai donc réservé avec une agence pour faire partie d’un groupe qui allait s’y balader pendant 3 jours. C’était vraiment une belle expérience!
Le premier jour consistait à descendre jusqu’au fond du Cañon: facile, mais la descente était quelque chose pour les jambes!
Le deuxième jour, plutôt relax (quoi que une bonne montée et descente): on se rendait jusqu’à l’oasis pour relaxer et y passer la nuit.
Le troisième jour, levé à 4h am pour entreprendre la remontée: environ 1 km de dénivelé, pour 2h30 de marche (dans mon cas). Dans le groupe il y avait des machines: le plus rapide l’a fait en un peu plus d’une heure.
Pour avoir le trek en détails, il y a une personne de notre groupe qui tient un blogue (en anglais) avec des photos et un récit jour par jour! Si ça vous intéresse (parce que moi je suis un trop paresseuse pour en faire autant), passez faire un tour sur le blogue d’Anne: Jour 1, Jour 2, Jour 3
Un peu de photos:
Je suis allé au Pérou toute seule, mais finalement j’ai pas du passer plus que 10 heures toute seule de tout mon voyage. J’ai passé le premier jour avec l’australien, ensuite j’ai fait une visite de monastère toute seule, puis je me suis jointe a un tour de bus guidé. Le lendemain je partais avec 12 persones dans le cañon, lors de notre retour à Arequipa j’ai mangé avec quelques personnes de ce groupe là et le soir même je retournais à La Paz.
Les cheveux de Gonzalo
Il est obligatoire pour tous les jeunes hommes de faire leur service militaire. Une des options, c’est de le faire à temps partiel (tous les dimanches) pendant 1 an. Les jeunes qui choisisent cette option terminent alors leur service en même temps qu’ils graduent de l’école secondaire: deux bonne choses de réglées, ils peuvent ensuite aller à l’université.
Sauf que pour entrer à la « Pre-militar », comme cette option s’appelle, il faut faire la file pendant environ 24 heures. Et une fois entré, le jeune est même pas certain d’être accepté: il doit passer des tests physiques et s’il est jugé apte (soit qu’il ne risque pas de mourir en pleine formation), il passe, doit payer son inscription et… se faire raser les cheveux avant de commencer l’entrainement.
Le tout s’est donc fait céremonieusement: l’avant-veille de l’inscription, chaque personne présente eu le privilège de couper une mèche de cheveux de la tête du pauvre Gonzalo, qui jusqu’à aujourd’hui n’a toujours pas les cheveux rasés mais si on regarde bien, sa coupe comporte quelques trous!
Tuni Condoriri
Je suis aussi allée faire un tour près de cette montagne là:
Refugio senda verde
Aussi! Les photos dans ma caméra me rappellent que je suis allée faire un tour a un refuge pour animaux sauvages. C’est un endroit dans les Yungas où les propriétaires accueillent les animaux sauvages soit issu de la traite d’animaux, soit que les gens avaient comme animaux domestiques. Pour financer leurs activités, le refuge a un restaurant, une boutique de souvenir et des petites maisons où l’ont peut passer la nuit. Les travaux sont fait en grande partie par des bénévoles, mais l’équipe compte aussi quelques vétérinaires permanent payés.